Avoir envie

On s'inquiète à gauche car on veut pouvoir y croire.

Pour cela il nous faut un candidat qui nous fasse envie, qui fasse rupture avec le vague consensus autour de la purge afin de résorber le déficit, celui que N. Sarkozy quoiqu'il en dise a fait exploser et comme le dit Pierre Marcelle dans Libération (http://www.liberation.fr/chroniques/01012375073-primaire-socialiste-le-rude-retour-du-boomerang):

"...L’électeur de gauche, par temps de crise, a juste envie que son candidat lui donne envie en lui disant enfin quelque chose de gauche.Il a juste envie de se reconnaître en son candidat, et que celui-ci n’ait pas peur de reconnaître en lui son électeur..."

Mais François Hollande qui devrait être le candidat de la gauche au second tour des présidentielles, sera-t-il seulement présent, pourra-t-il défendre un programme de gauche si ses atermoiements, son positionnement politique ( rapprochement avec F. Bayrou) continue à nous désespérer.

Pour reprendre Pierre Marcelle:

"...Il croit, François Hollande, que l’arithmétique peut lui tenir lieu de projet. Une union se ferait autour de sa personne, une union que forcerait et fédérerait (sur le mode de sa victoire à la primaire) un mol et consensuel antisarkozysme. Quel besoin, dès lors, de perdre son temps à convaincre une gauche de la gauche qui, s’autopersuade le socialiste, pèse si peu ? Mieux vaut le consacrer, n’est-ce pas, à faire aux centristes de François Bayrou une raisonnable et épicière danse du ventre..."

Mais l'offre à gauche existe, et il y a une autre alternative au vote Hollande au risque de...

 Mais que l'on ne nous accuse pas de faire le jeu de l'UMP  ou pire, c'est bien de la responsabilité du candidat du PS de nous rassembler autour de ce qui fait notre socle à gauche.

Nous donner envie dit le chroniqueur du journal "Libération", ça me rappelle une chanson...